"La science serait-elle un art, l'art de fabriquer, les feux d'artifices..."
de Natsume Soseki
Les feux d'artifices sont composés du « triangle de
feux », c'est à dire d'un oxydant (qui sert de comburant), d'un réducteur
(qui est le combustible) et d'une énergie d'activation. S'il manque un de ces
trois éléments, la formation pyrotechnique est impossible.
a) Réaction
Pour comprendre le fonctionnement des feux d'artifices nous avons tenté de reproduire un feux de Bengale. Pour cela nous avons utilisé du saccharose, du chlorate de potassium et de l'acide sulfurique qui permet la réaction.
Avec cette expérience nous avons vu que les feux d'artifices fonctionnent grâce à une oxydoréduction.
Un oxydant est une espèce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons. Un réducteur est une espèce chimique capable de céder un ou plusieurs électrons .
Une oxydoréduction est composée de deux réactions qui se produisent en même temps, l'oxydant perd des électrons tandis que le réducteur gagne des électrons. Il y a donc un transfert d'électrons qui se produit, ce qui entraine un dégagement de chaleur, cela correspond à la quantité d'énergie libérée lors de la combustion. Cette chaleur, et ce dégagement gazeux entrainent la formation des couleurs et des formes par l'éclatement de la coquille. Dans notre cas l'oxydant est le chlorate de potassium et le réducteur est le glucose.

Schéma d'une bombe d'artifice
La mèche est le déclencheur du feu d'artifice : une fois allumée, c'est parti ! La mèche brûle jusqu'à la chasse (charge propulsive) et provoque une réaction chimique. La mèche allume la chasse. La mèche est visible par le haut mais se termine en bas de la bombe ou de la fusée.
b) Couleur
Lors d'une expérience
nous avons testé plusieurs produits chimiques, tel que : le nitrate de
potassium, le sodium ou encore le chlorate de cuivre, pour cela nous avons
déposé du coton avec une des substances chimiques citées pour voir à quelles couleurs elles correspondent. Pour cela on a utilisé une brique où nous avons déposé du coton avec du potassium (solide) au-dessus.
Nous l'avons ensuite allumé pour voir quelle couleur cela donnait.
Les couleurs des feux
d'artifices sont donc obtenues par adjonction de métaux ou sels métalliques à
la flamme.
Voici les éléments utilisés pour les différentes couleurs :
Nous nous sommes aperçues
que le coton brûlait trop vite. Pour remédier à cela nous avons imbibé le coton
d'alcool à brûler.
L'expérience vous sera
montrée lors de l'entretien oral le mardi 18 Mars 2014.
Lorsque l'on a brûlé du
sodium, on a pu voir une flamme jaune donc on part du principe que l = 580nm.
On
calcule l'énergie pour l = 580nm :
DE
= h.c / l
= 6,63.10-34
x 3,00.108/ 580.10-3
= 3,4.10-19 J
3,4.10-19
/ 1,60.10-19 = 2,1 eV
On veut
savoir dans quelle transition les photons émettent 2,1 eV.
On part
de l'état fondamental E0 + 2,12 =
-5,14 + 2,12
= - 3,04
-3,04 est proche de l'état excité E1 qui
est de -3,03. On en conclut que la couleur jaune du sodium est due au passage de
E1 à E0 car
lorsque le photon revient à son état initial, il perd de l'énergie et émet une
raie dans le spectre du domaine du visible qui nous apparaît jaune pour notre
cas.
On peut donc en conclure
que les différentes couleurs des feux d'artifices sont liées à la nature des
substances, qui composent la matière pyrotechnique. Quand celle-ci est mise à
feu, elle produit une flamme caractéristique de sa constitution.
c) Perception
La vision est un sens très développé chez la plupart des vertébrés grâce à un œil de type camérulaire. A la manière d'une caméra ce type d'œil possède une cavité sombre équipée à l'avant d'une lentille (cristallin) qui est capable de focaliser la lumière extérieure sur une surface équipée de cellules photosensibles situées à l'arrière de l'œil : la rétine.
Pour savoir comment est
organisé et fonctionne l'oeil, nous avons disséqué un oeil de boeuf.
Nous avons commencé par
coupé l'oeil de façon transversale. Un liquide noir s'est échappé de l'oeil :
l'humeur vitrée.
Il nous apparait
noir mais en réalité il est incolore. Il s'est imprégné des substances
présentes sur la choroïde qui est noir ce qui explique sa couleur.
Coupe transversale d'un oeil de boeuf
La
rétine est un tissu nerveux sur lequel se forme l'image des objets. Elle est
composée de 3 couches superposées de neurones différents, la couche la plus
profonde (contre la choroïde) contient des photorécepteurs, cônes et bâtonnets,
capables de captés la lumière grâce à leurs pigments photosensibles.
Après
une stimulation lumineuse, ces cellules produisent une information nerveuse
transmise aux couches plus superficielles : les neurones bipolaires et les
neurones ganglionnaires dont les fibres nerveuses forment le nerf optique.
Cette
zone ne contient pas de photorécepteurs, elle est appelée point aveugle.
Le
cristallin est une lentille souple, déformable qui assure la convergence des
rayons lumineux.
Grâce
aux muscles ciliaires, le cristallin modifie sa courbure se qui permet la
netteté des images sur la rétine. L'élasticité de ces cellules permet
l'accommodation, c'est un mécanisme réflexe.
Sans
transparence il n'y a pas de vision car les rayons lumineux doivent traversés
des milieux transparents pour atteindre la rétine. La lumière traverse successivement
la cornée, l'humeur aqueuse, le cristallin et l'humeur vitrée qui sont des
milieux transparents. La cornée et surtout le cristallin forme le système
optique, par sa forme la cornée focalise les rayons sur le cristallin.
En
résumé la composition de l'oeil est la suivante :
Les
messages nerveux en provenance de la rétine sont acheminés par les nerfs
optiques jusqu'au cerveau.
Nous avons étudié plus précisément
les feux d'artifices, nous avons pu constater que la réaction est due à une
oxydoréduction bien particulière, qui dans notre cas était entre le saccharose, chlorate de potassium et l'acide sulfurique. Nous nous sommes ensuite demandées à quoi était due la couleur
pour nous rendre compte qu'elle résultait du produit chimique qu'on ajoutait
comme du sodium ou du potassium. Nous avons ensuite étudié l'œil et nous avons
constaté que le rayon lumineux du feu d'artifice passe par la cornée puis par
le cristallin et arrive sur la rétine. Il est ensuite transformé en message
électrique qui est envoyé au cerveau.
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